Ons Jabeur, icône tunisienne du tennis féminin

Il y a eu une époque où les cheikhs interdisaient la pratique par la gent féminine non seulement du chant et les arts en général, mais aussi tous les sports sans exception.
Puis ils ont fini par accepter que la femme puisse faire quelques arts, notamment le chant. C’est ainsi que Oum kalthoum a fini par s’imposer dans les milieux sociaux conservateurs.
Une autre évolution a eu lieu les années 60 qui a permis aux jeunes filles de pratiquer certains sports à condition de modifier le code vestimentaire sportif mondial, notamment pour la pratique de la natation durant les événements sportifs officiels.
Pour le tennis, la situation était spéciale car c’était toujours un sport des familles aisées. Donc le tennis n’attirait pratiquement pas les jeunes filles.

Même aujourd’hui, certains veulent barrer la route du tennis à la femme, en Tunisie et ailleurs.

Ons Jabeur a tenu tête et montré le chemin de la liberté et de l’épanouissement à toutes les musulmanes.

Disons Bravo Ons Jabeur pour ce qu’elle a offert spécialement à la Tunisie !
Espérons qu’elle sera sur le podium de Wimbledon.

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2020-07-06
Taoufik Karkar